29 novembre 2015

Bantutalk #1 How I fell in love with instagram



Mboté mes bénés, j'espère que vous allez bien!
Que vous avez tous passés un excellent week-end.
So, je vous retrouve ce soir, pour l'inauguration de ma nouvelle rubrique qui s'intitule...
BANTUTALK

Elle va consister à publier tous les dimanches, un article sur un sujet qui me tient à coeur, qui me surprend, un fait marquant dans l'actualité de la semaine, ou encore au sein de ma petite vie d'étudiante lambda sans histoire si ce n'est des histoires de coeur des histoires de filles....qui n'en finissent pas...j'attends la libération quoi! Libération...yo! Je t'attends de pied ferme!
                                 
                    Pour ce premier bantutalk, j'ai voulue écrire un article sur la manière dont je suis devenue une adepte incontestée si ce n'est une addict de ce "petit" réseau social qu'est instagram...oui depuis peu (7 mois) je suis devenue une igers. Oui, moi Euloria quel paradoxe moi qui écrivait un article il y a si peu contre ma haine de Facebook, tumblr, twitter et de tous les réseaux sociaux possibles et inimaginables je suis tombée sous le charme de l'un d'eux. (Oui mais instagram ce n'est pas pareil)
           
      
Hum si Chérie c'est la même chose, ne te voile pas la face
      
                 Hannah Arendt, dans les origines du totalitarisme a dit cette phrase qui fait toujours écho au sein de mon esprit en formation “La principale caractéristique de l’homme de masse n’est pas la brutalité ou le retard mental, mais l’isolement et le manque de rapports sociaux normaux.” a cet écho, j'ai voulut répondre en restant à la marge de ces phénomènes de socialisation atypiques, et essayer pour ma part de forger mes rapports sociaux dans le respect des moyens traditionnels et d'ailleurs je n'ai jamais été ermite,acariâtre et repliée sur moi-même, mais bien ouverte, certes à part dans mon adolescence puisque n'ayant pas connaissance de tous les clashs de toutes les histoires qui se passaient sur facebook twitter et autres en instantané, (la petite non-connectée du groupe à qui il faut réexpliquer toute l'histoire le lendemain en cours tu vois pas), mais n'ayez crainte je l'ai toujours bien vécue, cela ne m'a pas fait céder à la tentation pour autant. Je n'ai jamais perçue mon choix comme un handicap, ou quelque chose qui me rendait ringarde non je me suis toujours sentie ORIGINALE (je sais j'abuse).
                
 Enfin, malgré le fait de savourer cette vie de fille non-connectée, j'ai commencer à me poser des questions quand je suis rentrée à la fac l'an dernier, après le lycée tout est différent on sort d'un système ou l'on est toujours entourée d'amis que l'on connait depuis des années et des années, qui on gravit les étapes scolaires avec nous, qui nous ont rejoint au fil des ans, certes certains se sont perdus entre-temps, mais globalement à la fin de la terminale tout le monde sait qui est qui. Et nous voilà projeté dans un univers ou l'on est personne, nous voilà plongée dans l'anonymat de l'université ou nous devenons des grains de sables dans la mer, mais ce n'est plus comme à la maternelle, les caractères sont forgés, affirmés, taillés dans le roc (tu commence vraiment a savoir quel personne tu es, ou du moins quelle personne tu aspires a devenir). C'est beaucoup plus difficile de se recréer un cercle d'amis de ride or dye, même si cela est possible et j'en ai fait la merveilleuse expérience, mais je pense avoir eu de la chance, et face à ce nouvel environnement austère, l'homme se tourne vers ce qu'il connaît, vers ce qu'il à toujours connu, arrivé à la fac il y a toujours un moment ou l'on ressent ce petit flashback. Moi qui est toujours entretenue mes relations sociales de manière traditionnelles (portable) oui j'avais pas facebook, mais j'avait un téléphone, j'ai dit traditionnel pas moyenâgeux on se calme.
  
 Avec les cours l'envie est de moins en moins la de vouloir appeler envoyer des sms, à ses amis...j'ai finie par en croiser plusieurs qui me sortaient toujours le même refrain (ah Euloria toi aussi si tu avais au moins snapchat, instagram ou facebook on saurait ce que tu fais)...Du coup je me suis remise en question et je me suis dit que finalement çà serait un bon moyen de garder contact justement avec mes amis des années lycées (ah nostalgie quand tu nous tient oh). En plus soit on est un homme de son siècle soit on reste bloqué au siècle passé et dans ce cas là c'est la fin de l'évolution donc j'ai réfléchie au réseau social qui me serait le plus utile, déjà facebook, twitter c'était un non catégorique (question d'ego personnel), oui sachant que j'avais lynchés ces deux là je ne pouvais pas y adhérer. Du coup moi qui suis quelqu'un de très visuel, j'ai pensée à instagram et je me suis dit que çà serait un excellent moyen d'augmenter la visibilité de mon blog...alors j'ai sautée le pas d'abord sans conviction puis de fil en aiguille, le mariage entre moi et instagram s'est forgée dans le roc.
 
 Ce que j'aime:

J'apprécie énormément la facilité d'utilisation de ce réseau, le fait de pouvoir publier des photos très simplement, pouvoir les retirer n'importe quand, je suis tombée amoureuse des filtres. 
Mais surtout moi qui suis folle de maquillage, je peut suivre mes youtubeuses préférées, les pages des marques que j'affectionne et aussi pouvoir enrichir mon style avec des looks d'ici et là élargir un peu mon champ de sécurité à d'autres tendances. 
J'aime énormément ces pages "africangirlskillingit", qui me tiennent inspirée des fashionistas du continent et tout un tas de groupes...bref il y a énormément a voir sur cette application, une merveille. Et surtout l'essentiel je suis informée de ce que font mes amis un petit commentaire par ci, par là, tu maintient le friendship en une photo plus ou moins tu sais ce que la personne a foutue dans sa journée, plus la peine de l'appeler, ahah.
 
Ce que je n'aime pas:

Ce qui est un peu dérangeant avec instagram c'est que je trouve que çà nous plonge un peu tous dans une position de voyeur, il y'a une sorte de voyeurisme de masse, puisque certaines personnes n'hésitent pas à exposer les moindres parcelles de leur vie et à la longue çà peut devenir dérangeant après on est pas obliger de regarder, mais l'homme est curieux et voyeur de nature, donc tout le monde se délecte de ce que met  tout le monde on peut frôler l'abrutissement général. Et puis certes j'ai dit auparavant que c'était utile pour savoir un peu ce qui se passait dans la vie de nos amis, mais justement je trouve que avec instagram les relations deviennent de plus en plus superficielles et c'est un peu décevant et j'en revient à ce qu'à dit Hannah Arendt, le manque de rapports sociaux normaux. 
Et mon dernier bémol est sur ces hommes là qui pensent pouvoir trouver l'amour sur instagram et envoie des messages certes très doux mais vraiment gênants à la longue donc messieurs pardon, il faut vous abstenir, instagram n'est pas meetic canaliser vos hormones de grâce, entretenez vos femmes, nourrissez vos enfants buvez une bonne primus et au dodo, instagram c'est pas pour les tontons!
 
A bon entendeur, Salut.
Bisous sucrés, love Euloria.

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