20 août 2018

Let's Read Together #5

Mboté mes bénés
J'espère que vous allez bien je vous retrouve aujourd'hui 
Pour un nouveau let's read together!
Et je me suis plongée dans les archives de ma bibliographie pour retrouver une vieille fiche de lecture que j'avais faite sur un livre que j'avais beaucoup appréciée lire quand j'étais...au collège! Le temps passe si vite, soit c'est un livre qui n'a pas pris un coup de vieux je pense et qui traite d'un sujet 
encore actuel, la banlieue.
La délinquance et l'isolation propres à ces territoires.
Ce livre s'intitule "la guerre des banlieues n'aura pas lieu" il a été écrit par l'artiste
Abd Al Malik. 

Un petit mot sur l'illustration


La première de couverture est assez simple on y voit l'auteur,
Abd Al Malik de profil affichant un air assez pensif. La photo est prise en noir et blanc.


Voici le résumé inscrit au dos du livre:
Par la fenêtre, plongée directe sur la cité. Du rap plein la tête, Peggy ferme les yeux et sa vie défile: galère, délinquance, prison, errance. Un jour, il rencontre l'islam et devient Suleyman. Changement d'identité, changement de destinée. Il rêve de fraternité et d'une France unie. Comme un prophète sans cesse, il répète: "la guerre des banlieues n'aura pas lieu."
Un petit mot sur l'auteur:
Abd al malik est un rappeur, auteur-compositeur et interprète d'origine congolaise, son œuvre s'inspire principalement de l'Islam religion à laquelle il s'est convertit durant son adolescence ses textes prônent un vivre ensemble et évoquent les problématiques propres aux banlieues.

Mon humble avis sur l'œuvre:

Ce livre m'as d'abord intrigué, je me suis demandée ce que pourrait être le fruit des réflexions d'un rappeur, déjà habituer a manier la plume avec habilité.
Transformer ces jolies expressions en récits sensés.
D'ailleurs je n'ai pas été déçu, l'aspect poétique du texte facilite la lecture, et la rend si fluide que vous êtes projeté de la 20ème à la 100ème page, sans reprendre votre souffle.
Ce récit mettant en parallèle deux individus, l'un au parcours atypique, et l'autre le jeune de banlieue classique ressortant de prison et décidant de reprendre sa vie en main après une reconversion religieuse miraculeuse, nous pousse à réfléchir sur les inégalités subsistant au sein de la société française actuelle.
Abd Al Malik, nous offre là un portrait de fond des problèmes auxquels nous sommes confrontés quotidiennement.
Il mêle ainsi l'intrigue avec un condensé de réflexions qui m'ont beaucoup touchée.
Le récit est plein de passages poignants, par exemple lorsqu'il nous explique comment certains individus peuvent être poussés à devenir raciste après avoir été blessé par un individu faisant partie d'une communauté donnée et par effet ricochet il reporte ainsi toute sa haine envers toute une communauté, même si c'est vrai que cela fait un peu simple et tiré par les cheveux ils est réel que beaucoup de personnes haïssent par rancœur.
En plus de ces pensées socio-politiques, le récit est empreint de mysticisme, en effet l'auteur, y dresse un portrait et une allusion à la religion, musulmane notamment tout au long des chapitres. 

Les phrases qui m'ont marquées.

Le prologue du récit m'as marquée. J'ai beaucoup appréciée. la dextérité et la  justesse dans le choix des mots de l'artiste.
-Est-ce qu'on parle des banlieues où est-ce qu'on parle de la France?-Est-ce qu'on parle d'une partie où est-ce qu'on parle de tout? De quoi parle t-on?
Parce qu'on a peu de temps et que les enfants d'hier sont tristement grands. Projette t-on nos fantasmes ou expose t-on les faits?
Vous parliez de vos fantasmes?... Ok, veuillez m'excuser! Moi je parle de l'existence dans le sens du "vivre ensemble".Vous sous-entendez l'argent, moi le vide, la douleur que ça engendre quand t'en as pas, dans un monde où le vêtement fait le regard et le voile.
Vous parlez d'égalité, c'est vrai, je peux témoigner. Mais dans les faits où est la mixité sociale? Vous dites que la différence est une chance, que c'est la France. Mais la télé, les postes d'influences ou l'assemblée ont trop rarement avec nous de la ressemblance.
Je parle de vraisemblance, de reconnaissance, de l'amour inconditionnel que j'ai pour mon pays, la France. Je ne parle pas de vengeance.
Je parle en revanche d'une partie d'elle même qu'elle stigmatise, précarise, ghettoïse dans les faits. Forcément par ignorance... Sciemment, qui est-ce qui à soi-même du mal se ferait?
Je ne parle pas en tant que noir, blanc, arabe ou juif. Je parle en tant que membre de la communauté nationale et de ce que cela implique.  Voilà de quoi je parle
Pas de cynisme, pas d'ironie, pas de mauvaise foi.Mettons qu'on parle d'un gars qui veut louer un appart ou qui recherche un emploi.
N'est-ce pas son nom, sa couleur ou son lieu de résidence qui discriminent?                                    
Je ne pointe pas, ne menace pas.C'est une mentalité que j'incrimine: celle qui refuse le changement, celle qui refuse de voir que la France d'aujourd'hui est pareille qu'hier et en même temps autrement. Ailleurs, c'est un président noir, c'est l'Amérique qui lance un défi au monde.
Nos principes, nos idéaux nous le permettent. Alors, rentrons dans la ronde!
Et quand vous parlez de quartiers chauds, de voitures qui brûlent ou de bavures, je ne vois que des êtres sensibles, incohérents, parce-que dos au mur. Je ne veux pas que vous ayez pitié, je parle de droit.
Mais cela n'empêche pas qu'il y ait un cœur qui voit.                      
So, mes bénés j'espère que que cette fiche de lecture vous incitera à vous procurer ce livre qui est lourd d'enseignement et continue à avoir un sens et une portée dans notre société, qui n'évolue qu'à tout petits pas dans certains domaines encore.
Vous pourrez vous le procurez  ICI
Bisous sucrés,
Love, Euloria
 

12 août 2018

Bantutalk: Eat African Food in Paris....Ethiopia


Mboté mes bénés!

J'espère que vous allez bien, je vous retrouve aujourd'hui pour un article Food!!
Je suis une foodista j'aime manger....trop manger même et j'aime bien découvrir de nouvelles saveurs.
Occidentales, asiatiques, africaines...toutes les merveilles culinaires de ce monde.
Bien que la nourriture congolaise reste pour moi inégalée on ne peut pas manger, du pondu des madeso, et fumbwa tous les jours de la semaine...
Il faut aussi honorer les cultures voisines quand on le peut je pense.

Le panafricanisme commence dans l'assiette!
C'est dit, le ton est posé.

So, j'ai toujours été fascinée par les pays d'Afrique de l'Est, Tanzanie, Kenya Éthiopie et cela fait très longtemps que j'ai envie de découvrir la gastronomie éthiopienne et voilà c'est chose faite.
Ce week-end j'ai eu le plaisir de passer à table au restaurant Ménélik à Paris, un restaurant proposant des spécialités Éthiopiennes.

Honnêtement je suis quelqu'un qui adore les belles décorations, les devantures élégantes et de visu ce petit restaurant ne paie pas de mine.
Mais comme on ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tuée avec ma pote ont ne s'est pas laissée démonter, on a poussée la porte et directement la chaleur d'un foyer, de la convivialité, le restaurant n'est pas très grand mais il est bien décoré avec des dizaines de photos familiales des musiques éthiopiennes en fond sonore.
Ce qui est incroyable c'est que on a pas l'impression de rentrer dans un restaurant mais plutôt dans le salon de quelqu'un de notre famille.
On se sent tout de suite à l'aise tout de suite à notre place c'est limite si ont ne fait pas des câlins à tout le monde pour vous dire le degré de l'accueil c'est pas des blagues les gars.

Au menu

Beaucoup de viande, il n'y a aucun plat avec du poisson, tous les plats sont essentiellement composés de viande de bœuf, c'est ce qui caractérise la cuisine éthiopienne celle-ci est très riche en viande et féculents et elle est également très épicée.
Tous les plats servit dans ce restaurant sont relevés, les palais sensibles auront chaud.

L'aliment de base est l'injera, une galette faite à partir d'une graminée le teff.
L'injera est à  l'éthiopien ce que le chikwangue est au congolais, ou l'attiéké à l'ivoirien.
Cette galette sert à la fois de récipient sur lequel les plats sont posés et d'accompagnement.
Et d'ailleurs je trouve qu'elle à un arrière goût de manioc ou c'est sans doute ma congolité qui me fait voir le manioc partout.
Du coup en Éthiopie comme dans beaucoup d'autres pays dans le monde on mange tous ensemble dans le même plat ou plutôt dans la même injera, pour plus de convivialité et le restaurant Ménélik ne fait pas entorse à la règle avec ma pote on a mangée dans la même assiette nos plats posés sur la même injera.

Nous avons choisit deux plats différents.
Voilà


Et en dessert nous avons pris  le même gâteau fait maison, la reine de Sabbah , un gâteau au chocolat accompagné de crème anglaise un pur délice.

Nous avons également assisté à la cérémonie de préparation du thé éthiopien
*petite digression historique les éthiopiens ont été le premier peuple à consommer du café ainsi on va dire que le café authentique vient d'Addis Abeba:)
Du coup le café a été torréfié et moulu devant nos yeux avant de nous être servit dans des petites tasses accompagnées de sucre et de pop corn.
Pour ma part je ne suis pas trop café, j'ai quand même testée et c'est vrai que celui-ci à un gout différent à la première gorgée on a l'impression de boire du chocolat deuxième gorgée çà se corse et j'ai ressentie l'amertume que je retrouve dans tous les cafés et qui ne plaît pas mon palais, mais çà reste une découverte.

So mes bénés
J'espère que mon article aura mis vos papilles en alerte et donner envie de découvrir une autre cuisine, une autre culture faisant partie de ce beau continent qu'est l'Afrique.
Voici les coordonnées du restaurant.

Restaurant Ménélik
 4, rue Sauffroy 75017 Paris
Métro 13 "Brochant"

Bisous sucrés love, Euloria



1 août 2018

Let's read Together #4


Mboté mes bénés!
J'espère que vous allez bien je vous retrouve aujourd'hui comme chaque semaine à présent pour vous faire découvrir un livre issu de ma bibliographie.
Cette semaine nous nous rendons dans la corne de l'Afrique avec une auteur érythréenne, Senait Mehari je vais vous présenter son ouvrage cœur de feu que j'avais lu il y a très longtemps quand j'étais encore au lycée il me semble et voici la fiche de lecture que j'avais réalisée à cet effet...
So, Let's read together... 
Un petit mot sur l'illustration


La première de couverture est illustrée par une photographie en couleur de la belle Senait Mehari.
Le regard levé haut vers l'horizon, l'air pensif, elle est fardée de fard émeraude et ses sourcils sont joliments dessinées.
Voici le Résumé inscrit au dos du livre:
Abandonnée encore bébé par sa mère, Senait Mehari passe ses premières années dans un orphelinat, où sa naïveté lui permet de survivre aux pires abominations des hommes. Elle part ensuite vivre chez son père, où violence, humiliation et privations marqueront son quotidien.Mais le pire est encore à venir... Elle a six ans lorsque , ne pouvant la nourrir, son père la confie au front de libération de l'Erythrée, qui fera d'elle une enfant-soldat...
Ce sont les horreurs de la guerre et la mort vues à travers ses yeux d'enfant miraculée qu'elle livre dans ce témoignage. Mais aussi les sentiments qu'elle éprouva lors de son exil, point de départ d'une seconde vie.

Un petit mot sur l'auteur:
Senait Mehari est née à Asmara, l'actuelle capitale de l'Erythrée, en 1975.
Après s'être réfugiée au Soudan, elle a gagnée l'Allemagne, où elle a entamé avec succès une carrière de chanteuse. Senait soutient plusieurs organisations humanitaires, dont l'Unicef et Terre des hommes, et milite contre l'utilisation d'enfants-soldats. Traduit dans huit pays, son livre a été un phénomène de librairie en Allemagne où il s'est vendu à plus de 400 000 exemplaires. Un film tiré de sa vie a été présenté au 57ème festival international de Berlin.

Mon humble avis sur l'œuvre
Ce récit de vie à été très enrichissant pour moi.
La guerre, petite je l'ai vécue au Congo en tant que victime des soldats en tant que proie mouvante des balles.
En lisant ce récit d'enfant-soldat, je suis passée de l'autre côté et j'ai vu qu'il y avait aussi de la souffrance et que ces enfants armés sont des victimes tout autant que moi qui était      psychiquement désarmés.
On parle de la guerre, de ces ravages, mais on oublie parfois ceux qui la font cette guerre, ceux qui parfois juste sortit du berceau servent de chair à canon et supplice leur propre famille sans remords car on leur a apprit que la patrie était plus importante que le cœur. Pour moi Senait Mehari est une femme très courageuse dotée d'une grande force de caractère.
Ce genre de destin se doit d'être connu pour sensibiliser sur ces dérives qu'entraînent la guerre qu'on prend parfois à la légère pourtant aujourd'hui encore ils en existent des milliers dans le monde des enfants soldats souvent transformés en bébés kamikazes comme si leur vie importait peu alors que elle importe comme chaque vie humaine. Des destins comme celui de Senait Mehari peuvent être considérer comme des modèles pour les jeunes générations qui s'extasient plus facilement devant des influenceurs sur les réseaux sociaux et autres stars de téléréalité, que devant des vraies héroïnes des temps modernes.
So, mes bénés si ma petite fiche de lecture vous a donner envie de lire ce bijou.
Vous pourrez vous le procurez ICI
Bisous sucrés!
Love, Euloria